
Musiques et danses créoles – Martinique
La musique et les danses créoles martiniquaises ont au fil des années gagné en popularité: riches et diverses, elles ont désormais une renommée internationale. Partons à la découverte des rythmes qui font bouger la Martinique.
Le zouk est une véritable institution. Développé au cours des années 1980, cette musique s´est particulièrement bien exportée en France, où elle est considérée comme un symbole majeur de la Guadeloupe et de la Martinique. Le zouk est un descendant direct des danses traditionnelles créoles. Genre musical endiablé, il a été popularisé par Kassav, Zouk Machine ou encore Francky Vincent.
La musique créole s´est popularisée à la fin de l´esclavage en 1948 dans la ville martiniquaise de Saint-Pierre. Saint-Pierre était à l´époque la capitale culturelle de la Martinique, et son célèbre théâtre abritait de nombreux concerts, bals, festivals, et ce jusqu´à sa destruction lors de l´éruption de la montagne Pelée.
Le chouval bwa est un élément important de la culture traditionnelle martiniquaise: ce genre musical est à base d´accordéon, de flûte de bambous, de percussions (tambours, ti bwa) et de kazoo (instrument modifiant la voix). Le chouval bwa vient des campagnes martiniquaises: la danse qui lui est associée est le manège.
Le bèlè, musique martiniquaise, vient tout droit des musiques jouées par les esclaves martiniquais. Des baguettes de bois (tibwa) donnent le rythme de base, et les tambours viennent agrémenter la musique de sessions d´improvisation.
La biguine est une musique traditionnelle, qui, bien qu´elle soit inspirée par la musique française métropolitaine à corde, est le plus souvent chantée en créole.
Pour finir, on peut évoquer le ragga, musique au rythme effréné qui vient tout droit de la Jamaïque, et qui fait maintenant danser la Martinique!